La réalisation de la murale géante en hommage à Françoise Sullivan a commencé ! À l’occasion des 100 ans de cette figure incontournable de l’art visuel québécois, l’organisme MU produit actuellement la plus haute murale de Montréal jamais réalisée : près de 21,000 pieds carrés (surface de 300 pieds de hauteur par 64 pieds de largeur) au cœur du centre-ville, sur le mur de l’Hôtel Hyatt, au coin Sainte-Catherine / Saint-Hubert.

La maquette de la murale a été conçue avec Françoise Sullivan, et s’inspire de plusieurs de ses œuvres issues de la série Les Damiers. Elle est réalisée par la talentueuse équipe de MU, composée de Benjamin Tran, Diane Roe, Jenna Schwartz, Marianne Blondeau-D’Amour et Nikki Küntzle, sous la supervision des deux artistes en charge du projet Arnaud Grégoire et Julien Sicre.

Elle deviendra la 30e murale de la collection des Bâtisseur·e·s culturel·le·s montréalais·es, initiée par MU en 2010 et visant à mettre en valeur l’inestimable contribution des créateurs·trices de la métropole de différentes disciplines artistiques, qu’ils soient montréalais d’origine ou d’adoption, au rayonnement local, national et international de la scène culturelle montréalaise.

Françoise Sullivan pendant la réalisation de la maquette, 2023
Crédit photo : Michel de la Chenelière, MU

Merci aux partenaires qui rendent possible ce projet : Fondation Art of Canada, la Ville de Montréal, Tourisme Montréal, l’arrondissement de Ville-Marie, l’UQÀM, la Fondation Bombardier, la SDC Village, le Hyatt Place Montréal, Benjamin Moore, BanQ, le Gouvernement du Québec et la Galerie Simon Blais.

À propos de Françoise Sullivan

Née le 10 juin 1923 à Montréal, Françoise Sullivan est une figure incontournable de l’art le plus actuel et est assurément la plus importante artiste en arts visuels vivante au Canada. Elle est cosignataire du manifeste Refus Global (1948) avec un texte, La danse de l’espoir, considéré comme un des premiers textes sur la danse contemporaine. Artiste multidisciplinaire, elle a su exprimer son talent à travers la danse, la chorégraphie, la performance, la peinture, la sculpture, la photographie et la vidéo sur une carrière de plus de 70 ans. Mais c’est surtout son travail d’artiste des arts visuels qui marque véritablement sa longue carrière. Elle commence par le dessin et la peinture, dès les années 40, en tant que membre fondatrice de l’Automatisme au côté de Paul-Émile Borduas et de Jean-Paul Riopelle, puis se met à la sculpture dans les années 60, l’art conceptuel dans les années 70, et revient définitivement à la peinture dans les années 80.

Montréal est son point d’ancrage, elle y a enseigné pendant plus de 30 ans au département des Beaux-Arts de l’université Concordia et encore aujourd’hui, continue à peindre dans son atelier de Pointe-Saint-Charles. Son apport au monde de l’art canadien a été reconnu par de nombreux prix : le Prix Paul-Émile-Borduas en 1987, le doctorat honoris causa à Françoise Sullivan en l’an 2000 par l’UQAM, le Prix du Gouverneur général en 2005, la Médaille de l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines en 2006, le Prix Gershon Iskowitz pour l’art canadien en 2008 et le Diplôme d’honneur de la Conférence canadienne des arts en 2009. Elle est en outre devenue membre de la Société royale du Canada (2005) et a été récipiendaire de l’Ordre du Canada (2001), de l’Ordre national du Québec (2002) et de l’Ordre de Montréal (2017). Le 19 août 2023, elle reçoit le doctorat honoris causa par l’Université de Montréal.

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