À propos
Projet en cours
Ce projet de murale, initié par l’artiste Bryan Beyung – issu de la diaspora cambodgienne – s’inscrit dans une programmation d’envergure organisée à l’occasion du 50ᵉ anniversaire du début du génocide cambodgien. La démarche de cet événement est d’honorer la mémoire collective et l’apport des communautés cambodgienne et sud-est asiatique, encore largement sous-représentées dans l’espace public.
Conçue comme un pont artistique et intergénérationnel, l’œuvre s’ancrera dans le respect du passé tout en célébrant l’avenir de ces communautés bien établies au Québec. Elle vise à favoriser un dialogue entre les générations et à contribuer à une meilleure représentation de leur histoire et de leur culture.
Activités de médiation culturelle autour de la murale
L’événement Festival Champa – Saison du Cambodge, qui se tiendra du 23 au 25 mai 2025 à la Place des Arts, marquera le coup d’envoi de ce projet. Le samedi 24 mai à 14h, MU sera sur place pour une « Table ronde jeunesse » avec Bryan Beyung.
Par la suite, trois ateliers dédiés à la création d’un artefact culturel seront organisés avec des membres de la communautés sud-asiatique afin de procéder à des créations de sérigraphies sur des sacs réutilisables. Ces rencontres seront d’ailleurs ponctuées de discussions entre les participant·e·s et l’artiste, afin d’enrichir le processus créatif de la murale.
Pour la réalisation de ce projet, MU collabore avec Super Boat People, un collectif rassemblant des personnes d’origine cambodgienne, laotienne et vietnamienne, afin de mobiliser et d’engager ces communautés.
À propos de l’artiste
Bryan Beyung 王永財 est un artiste visuel d’origine sino-cambodgienne basé à Montréal. À travers le muralisme, la peinture, le dessin et l’installation, il aborde l’expérience diasporique pour interroger les notions d’appartenance, de mémoire collective, d’hybridité ainsi que de dualité et d’impermanence. Le travail de Beyung s’inscrit dans les courants du néo-muralisme, du post-graffiti et de la peinture contemporaine, où l’espace public et le canevas deviennent des terrains d’exploration de la matière et de réflexion visuelle et sociale.
